MP veut voir du pays
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Petite mise à jour.
Un mois et demi de passé depuis mon dernier message, et ça a très peu avancé. La semaine où j’aurais eu le temps de bosser sur ce projet, la tempête Ciarán est passée par là, et je me suis retrouvé dans le noir pour dix jours ! ️
Comme je l’envisageais dans mon dernier message, j’ai commandé de nouveaux haubans. Cintrés.
Vu que j’étais toujours privé de courant, j’ai pas pu imprimer de patrons de grugeage. Alors j’ai tout fait au juger.
Ça prend du temps, mais une fois terminé c’est d’autant plus gratifiant !J’ai aussi soudé ça, mais j’ai pas de photo sous le coude.
Et puis j’ai remis un coup de lime sur le triangle avant, histoire de faire disparaître quelques petits accrocs qui me dérangeaient.
Comme ça à nu, on devine que ça a été abondamment limé ! Mais une fois peint ça sera assez propre je pense.
C’est tout pour le moment. Mais dans une semaine, à moins qu’une nouvelle tempête ne se pointe, je vais pouvoir m’y remettre.
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@erwan a dit dans MP veut voir du pays :
Comme ça à nu, on devine que ça a été abondamment limé ! Mais une fois peint ça sera assez propre je pense.
Tout à fait, 2 couches d’apprêt antirouille et personne ne le verra !
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Salut.
Le vélo est à la peinture, alors j’en profite pour donner des nouvelles.
Pontets
Après les haubans, je suis passé aux pontets.
[Attention, les propos qui suivent pourraient heurter certaines personnes de bon goût.]
Or ce vélo sera équipé d’une béquille !
Oui messieurs-dames, et j’assume pleinement ! Même que je trouve ça très pratique, limite indispensable sur un vélo de rando !
Et je sais pas expérience qu’une béquille montée sur un vélo qui n’a pas été prévu à cet effet, c’est la chienlit (comme disait Le Général). Elle tient pas en place.
Du coup, en guise de pontet de bases, j’ai mis une plaque de béquille. Ah, si j’avais ça sur mon propre vélo de rando !Elle incorpore l’œillet de montage du garde-boue, alors je l’ai positionnée en tenant compte de ça, à quelque 20mm du pneu.
[Fin des contenus subversifs]
Entre les haubans j’ai eu recours à un pontet plus ordinaire, en tube de 1/2".
Mon petit doigt me disait que ça allait être un peu la misère de gruger ce truc-là, alors je me suis outillé en conséquences.
Sur OnShape (encore mille fois merci @alexP33 de me l’avoir fait connaître), j’ai modélise un petit bloc tube qui passerait entre les deux haubans, et je l’ai imprimé en 3D chez un pote. Comme ça j’ai pu faire des allers-retours entre le vélo et l’étau sans me prendre la tête.S’il y en a que ça intéresse, je peux partager le modèle. Je l’ai d’ailleurs un peu amélioré depuis.
(C’est pour limer seulement, hein, pas pour souder !)Serrage de selle
Un petit coup de propre sur les cordons et j’ai enchaîné sur le serrage de selle. J’ai essayé un autre gadget à cette occasion : un petit aimant en U. C’est @christo que j’ai vu utiliser ça je crois dans un de ses posts.
Vachement bien !
Sauf que j’ai trouvé le moyen de pas bien aligner ma pièce sur le plan du vélo !
J’ai eu très envie de dé-souder et de recommencer, mais ça sentait l’enchaînement de galères qui allaient résulter en un remède pire que le mal. Alors comme l’écart était quand-même pas bien grand, j’ai opté pour faire une entaille un peu plus large dans le ST, quitte à rogner un peu sur un côté de la pièce. Elle avait de la marge en épaisseur, je pouvais me le permettre.
Bon, je m’en tiens là pour le moment.
La suite très prochainement. -
@erwan ah les pontets… problèmes bien contournés en tout cas, je note que l’impression 3d rend de fiers service ! Ton vélo de rando est pas en acier ?? Sinon brase toi aussi un support de béquille !!
Et t’as eu raison je pense pour le serrage de selle, vu la dose de brasure il aurait fallu sacrément chauffer pour le dessouder !! -
@deums a dit dans MP veut voir du pays :
je note que l’impression 3d rend de fiers service !
Carrément ! C’est un monde que je découvre, et c’est vaste !
Prochainement, j’entends mettre à l’épreuve la robustesse ce ces pièces imprimées, en les intégrant à des gabarits d’usinage. Affaire à suivre…Ton vélo de rando est pas en acier ?? Sinon brase toi aussi un support de béquille !!
Ouais, c’est sûr… Mais j’ai pas très envie de passer par la case peinture après ça. Certes l’engin est rayé de partout ; ça lui ferait pas de mal. Mais ces balafres sont en quelque sorte des souvenirs de voyages. On a arpenté de beaux endroits lui et moi ! Alors pour le moment je m’en tiens au collier de serrage qui fait office de butée pour la béquille. Trop sentimental !
Et t’as eu raison je pense pour le serrage de selle, vu la dose de brasure il aurait fallu sacrément chauffer pour le dessouder !!
Tu trouves que ça fait beaucoup de brasure ? C’est sûr il est pas prêt de s’arracher, mais pour le raccord visuel je trouvais que c’était pas mal. Je le récupère ce matin, on verra ce que ça donne une fois peint.
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On continue.
Tasseaux de freins
La priorité me semblait aller ensuite aux tasseaux de freins : une paire de pièces dont l’emplacement n’est pas négociable.
Pour les souder, on trouve quelques exemples de gabarits sur internet. Sur le site de Sheldon Brown par exemple :
Ok, c’est facile à fabriquer et pas cher, mais ça me paraît une vraie galère à utiliser, et ça n’aide pas à gruger les tasseaux.
Alors j’ai procédé de façon semblable à ce que j’avais fait pour les tasseaux de la fourche.
Vu que mes tasseaux sont vissés aux équerre du profilé, je peux démonter cet ensemble à loisir, le tenir dans l’étau par l’équerre pendant que je lime, et remettre ça dans le jig sans me prendre la tête.
J’ai passé un bout de temps à trouver comment reconfigurer mon jig de fourche à cet effet, mais ça m’a permis de bosser dans de bonnes conditions.Il y a quand-même un truc que je trouve pas net dans cette histoire de tasseaux.
Traditionnellement, on les oriente perpendiculairement à la ligne des fourreaux ou des haubans. Perso, il me paraitrait plus judicieux de les orienter comme des tangentes de la jante. (Enfin des tangentes d’un cercle concentrique à la jante, puisque les tasseaux se positionnent ~3cm plus bas que la jante.) C’est vrai quoi, pour des freins à jante, la référence c’est la jante !
De même, on positionne généralement les tasseaux en considérant une distance entre l’axe de la roue et le bout du tasseau. Pourtant le bras de l’étrier ne pivote pas sur le bout du tasseau. Il est plus proche que ça de la base du tasseau.
(Il faudrait sans doute des schémas pour clarifier mon propos, mais j’ai pas trop le temps de faire ça en plus de tout mon baratin… J’espère que vous me suivez plus ou moins.)
J’ai peut-être l’air de chipoter, mais c’est pas plus compliqué de prendre les références que j’ai dites, et ça peut éviter de perdre quelques millimètres de marge de manœuvre pour le réglage des patins.Bon, mais du coup, en orientant les tasseaux comme je dis, ils sont plus forcément perpendiculaires aux tube sur lesquels ont les soude, et visuellement c’est un peu déconcertant. C’est qu’on a nos habitudes ! On pourrait croire à un raté !
Alors je m’en suis tenu à l’orientation traditionnelle (perpendiculaire aux haubans). Mais j’ai pris ma mesure d’écartement avec l’axe de roue à l’endroit du pivot de l’étrierVerdict : les patins tombent nickel.
Porte-bagages
Ensuite, les fixations des porte-bagages.
À l’arrière, rien de spécial. Les pattes offrent un œillet de chaque côté pour fixer le bas du porte-bagages. J’en ai mis deux autres en haut des haubans pour les tiges de fixation.
Devant j’ai fait un peu plus de zèle.
Le Pelago Rasket pour quoi on a opté avec MP ne nécessite pas d’inserts filetés à mi-fourreaux. Il se fixe uniquement sur les œillets des pattes et sur le couronnement de la fourche.
Mais bon, un vélo de rando sans œillets de fourche, ça se fait pas ! Ça serait ballot de changer de porte-bagages un jour, et de pas disposer des points de fixations nécessaires à son montage.
J’ai donc positionné une paire d’œillets à une hauteur permettant de monter bien de niveau un Tubus Tara (grand classique du genre).
Et pis dans une optique un peu plus bikepacking, j’ai doublé ces œillets, afin qu’on puisse aussi envisager de monter des porte-bidons sur la fourche, ou des cargo cages.Comme je le conçois, sur-mesure ne s’oppose pas l’évolutif.
Et puis sinon, retour vers le futur : j’ai récupéré le vélo ce matin. Le peintre a fait du beau boulot. C’est très propre. Je vous fais juste un petit teaser. Vous devrez encore vous taper la suite de mes blablas avant d’en voir davantage !
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Reprise des émissions, après la trêve des fêtes de fin d’année.
Guide-câbles
Les routages, c’est plus complexe que j’avais anticipé.
J’ai d’abord réalisé que la plaque de béquille m’interdisait de passer le câble du dérailleurs arrière sous le boîtier de pédalier.
C’est ballot parce qu’en routage externe c’est ce qu’il y a de plus simple : une butée de gaîne en haut du DT, un guide sous le BB, et une dernière butée à proximité du dérailleur.
Au lieu de ça, je suis donc passé au-dessus du BB, et j’ai suivi le dessus de la base. Comme il y a un risque de claquement de chaîne, j’ai tout gaîné depuis le bas du DT jusqu’au dérailleur. (D’ailleurs si j’avais pas fait ça, ça m’aurait fait trois portions de gaînes pour un même câble, ça me paraissait un peu tiré par les cheveux… ) (Mais au fond pourquoi pas…)
(Le guide au premier plan, sous le DT, est bien une butée de gaine ; mais j’ai re-percé ceux brasés sur la base, pour que les gaînes passent à travers.)Le vélos allait être monté en 1×11v, mais je voulais pas interdire un rebuild ultérieur avec un pédalier double ou triple. J’ai donc ajouté une butée de gaîne en haut du DT, côté gauche. Ça m’ennuyait un peu de mettre une butée qui allait rester inutilisée, mais j’aurais pas été serein si j’avais pas laissé cette possibilité ouverte.
Et puis, toujours dans l’optique d’un possible futur dérailleur avant, je voulais souder un guide-câble en acier sous le BB. Ça a été un gros fiasco ! Je sais pas… J’ai l’impression que c’est ces boîtiers en OD40mm… À chaque fois j’ai un mal de chien à faire chauffer ça. Résultat :
(Vos conseils sont les bienvenus, pour la prochaine fois.)Alors j’ai sorti le plan B : un percement taraudé pour recevoir un guide en plastique. C’est moins classe, mais de toute façon dans le montage initial il y en a pas besoin.
Dans l’immédiat, ça servira à évacuer les pénétrations d’eau.Enfin l’éclairage. Sur moyeu-dynamo.
C’est jamais très classe les câbles électriques sur un vélo. C’est pas tendu comme des câbles de freins ou de transmission, ça fait pas de jolies courbes comme les gaînes renforcées. Généralement ça finit entortillé autour des tubes, scotché, et c’est pas rare qu’en fin de compte ça se dé-serre et que ça vienne carillonner dans les rayons. Il y aurait quelque chose à trouver pour améliorer ça…
[PS: J’ai réalisé depuis que certaines marques utilisait des câbles coaxiaux, qui semblent faire des lignes plus régulières. Peut-être une option pour une prochaine fois… Par contre c’est un peu plus cher.]Pour ce premier vélo avec éclairages, j’ai donc repris une astuce vue chez Brian Chapman : démonter des maillons de chaîne, et utiliser les rondelles en guise de passe-câbles.
J’ai fait ça avec ce que j’avais sous le coude : une chaîne 9 vitesse. Quelque chose de plus large aurait sans doute été mieux, mais ça tient étonnamment bien. Pour mettre en place ces tout petits machins, j’ai aussi utilisé une astuce pompée à Chapman. D’abord déposer une goutte de brasure sur le tube, la laisser durcir, puis appuyer sur cette goutte la pièce à souder, en la tenant avec une pince, et enfin faire refondre la goutte autour de la pièce. Sur certaines rondelles il a fallu que je m’y reprenne à plusieurs fois, mais j’ai trouvé que ça dépannait bien comme technique !Le vélo de MP lui servira à partir en voyages. Pour ça il est lourdement équipé de porte-bagages. (Porte-bagages arrière avec support latéraux et plateau, et à l’avant des supports low-rider et un panier). Mais ce sera aussi son vélo de ville, avec lequel elle se rendra quotidiennement au boulot. J’ai donc pensé que ça serait intéressant pour elle de pouvoir retirer ~1Kg de porte-bagages, pour ne plus garder que le panier.
Du coup je voulais pas que les câbles électriques compliquent la conversion rando ⇆ taf. À l’arrière, j’ai donc opté pour un éclairage monté sur garde-boue (plutôt que sur-porte-bagages).
Devant c’est un peu différent. Le Pelago Rasket est vendu avec un support d’éclairage qui vient se monter sous le panier. Je trouve que c’est un bon emplacement. Par contre j’ai prévu pour le mode vélotaf de remplacer les supports de sacoches latérales par de simples tringles de soutien, qui viendront se fixer sur les œillets à mi-hauteur de fourche. (Je précise que les supports latéraux du Rasket sont démontables.) Pas question donc de faire remonter les câbles le long des supports latéraux. Du coup j’ai ajouté encore trois anneaux de routage éléctrique sur le fourreau droit : il permettront d’amener les câbles jusqu’à la hauteur du panier. (J’ai idée qu’on pourra remplacer un support latéral par une tringle, puis l’autre, sans avoir à démonter le panier.)Un bon bain chaud après tout ça pour faire disparaître le flux maintenant parsemé en tout point du vélo. Vidange de l’intérieur des tubes à la soufflette, et une nuit de séchage sur le radiateur !
Pour finir, une séance de ponçage en préparation de la séance photo. Et voilà le résultat, dans un cadre tout à fait de saison !
J’aurais aimé faire quelque chose d’aussi lisse et brillant que les pros, mais (outre que mes cordons ne sont pas aussi bien exécutés), il me reste des trace de flux brûlé dans les recoins. Je me demande bien comment font ceux qui présentent des photos de cadres immaculés. Est-ce qu’ils arrivent à ne pas du tout brûler le flux ? Est-ce qu’ils passent un coup de sablage avant de poncer ??
Prochain épisode : peinture et montage
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@erwan :
- 1 - Bravo car si je ne me trompe pas c’est le premier et le résultat est très bien
- 2 - Merci pour le partage
Sinon en vrac :
- oui certains font sans cramer le flux, je n’ai que 2 cadres à mon actif mais c’était déjà beaucoup mieux . On va dire qu’au bout de 4 ou 5 on sera pas mal !
- pour le passage de câble sous le boitier pédalier j’ai chauffé le BB depuis l’intérieur sinon c’est impossible de ne pas surchauffer la pièce à rapporter. Dans mon cas il fallait souder de l’inox donc j’ai utilisé de l’argent mais c’est peu être aussi préférable ici pour éviter d’avoir à trop chauffer le BB.
Allez au clavier on attend la suite ! tu nous as fait un sacré teasing avec la photo de la peinture on attend tous de voir le vélo monté .
Petite question que je pose souvent : quel est le poids du cadre seul et cadre + fourche (pivot coupé) ?
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@alexp33 a dit dans MP veut voir du pays :
si je ne me trompe pas c’est le premier et le résultat est très bien
Alors oui, c’est le premier monté, mais c’est pas le premier fabriqué. Je viens de remettre celui-ci à son pilote. Un
longuelente histoire dont vous aurez bientôt la fin, promis.oui certains font sans cramer le flux, je n’ai que 2 cadres à mon actif mais c’était déjà beaucoup mieux . On va dire qu’au bout de 4 ou 5 on sera pas mal !
En ce cas je ne perds pas espoir. Pour le flux argent en tout cas, je viens d’essayer celui commercialisé par @edelbikes, et c’est incomparable avec le Castolin que je m’étais procuré à BricoMachin, et qui carbonisait tout de suite.
pour le passage de câble sous le boitier pédalier j’ai chauffé le BB depuis l’intérieur
J’ai essayé ça, mais pas avec le même succès que toi… Sans doute j’aurais du chauffer plus. Je crois que j’étais réticent à déformer encore un fois mon BB… À retenter, donc.
quel est le poids du cadre seul et cadre + fourche (pivot coupé) ?
J’ai oublié de repeser après avoir coupé le pivot (qui mesurait quand-même 450mm à la base), mais avant ça, et avec la peinture, j’avais 3650g au total.
Tu me fais penser que j’ai toujours la chute du pivot. Je pourrai la peser.Allez au clavier on attend la suite !
Déso si je fais traîner un peu trop le suspens. @deums a déniché quelques détails supplémentaires ailleurs sur le web Mais le week-end prochain, je lève le voile, promis !
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@erwan haha j’ai tout vu sur un certain réseau social, mais je ne dirai rien promis !
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Bon, c’est pas un secret en fait.
J’ai commencé à partager des images sur les rézosos. Mais je vous préviens, ça reste du teaser ! Les photos du montage sont encore sur la carte mémoire.
https://www.instagram.com/pasdequoifaireunvelo/
https://www.facebook.com/people/Pas-de-quoi-faire-un-vélo/61555009475618/ -
Allez, cette fois je rattrape tout le retard, et je lâche les photos !
La peinture
J’ai fait appel à un sableur-thermolaqueur près de chez moi. Le gars est un accro du vélo, du coup ça me fait un bon interlocuteur. (Même si comme tout de monde il ne jure que par le carbone !)
Au final, ça m’a fait 120€ TTC pour le cadre et la fourche. Re résultat est nickel : c’est très propre, et il a scupuleusement respecté les endroits que j’avais indiqué de ne pas peindre (pivots de fourche et de v-brake).Voilà le résultat, avant les derniers taraudages de finition.
Vous remarquerez au passage le faux jeu de direction imprimé en 3D, qui me permet d’assembler cadre et fourche de façon temporaire. Le système de serrage ne me donne pas encore satisfaction (si bien que j’ai fabriqué pour ça la bague en acier que vous voyez juste au-dessus), mais je trouve que ça rend bien service pour visualiser les lignes du vélo assemblé, sans entrer dans la longue procédure de monter puis démonter un JDD !
La couleur est un RAL 8029 “cuivre nacré”, brillant à 80%. “Une couleur à la con”, comme dit le peintre, qui figure au catalogue RAL Classic mais qui est parfois difficile à se procurer. – Ou alors faut en prendre 200Kg ! J’ai eu la chance qu’il puisse avoir juste un petit sac.
Montage
J’y ai passé pas mal de temps. C’est qu’il y en a des accessoires sur un vélo de rando !
J’ai eu un peu de misères avec le garde-boue avant, que j’avais pris juste-juste en largeur. Il venait toucher la roue pour un oui pour un non. Du coup j’ai fini par le visser sous le panier, et c’est nickel !
Pour le routage du frein arrière, j’avais prévu que la gaîne arrive non par le dessus comme ça se fait couramment, mais par le côté. Avec ce cadre en trapèze je redoutais que la première solution n’engendre des boucles trop serrées.
Ma formule fonctionne bien, par contre le coude passe vraiment *pile- en-dessous des tringles du prote-bagages. Je pensais avoir prévu plus de jeu que ça !Comme je le mentionnais précédemment, l’éclairage arrière est monté sur le garde-boue plutôt que sur le porte-bagages, pour qu’on puisse facilement retirer ce dernier. Les câbles électriques passent dans le garde-boue, guidés sous un scotch qui normalement devrait supporter les projections.
À l’avant, l’éclairage est fixé au panier, mais les câbles remontent le long de la fourche plutôt que sur les montant du porte-bagages, car j’ai prévu que ceux-ci puissent être remplacés par une simple paire de tringles raccordées aux œillets de mi-fourreaux.J’ai inséré des connecteurs en divers endroits du circuit électrique, pour faciliter les démontages en cas de besoin.
Sans le porte-bagages arrière et les supports lowrider, le vélo s’allège d’1Kg. Faut dire que partant de 16Kg, on enlève facilement du poids ! (Pas de photo pour ce montage “light”.)
Je me suis magné de finir ça pour que MP l’ait à Noël.
Je crois qu’elle est contente…Et moi aussi. Très !
La suite de l’histoire, maintenant c’est à elle de l’écrire.
Moi j’en attaque un autre !